mercredi 30 mars 2011

Texte de Posamentiroff sur la peinture de Thérèse Boucraut

Elle est là, sous le regard prisonnière, elle boit un café (...).
Elle se trouve dans un éclairage léger, tamisé. Pendant la conversation le regard se fixe sur un détail, la tasse, les mains, le geste, les yeux. Le temps passe...
Image d'un souvenir, en faire quelque chose.
Souvenir d'images, le reconstituer, en faire une toile.
Elle est là, à l'atelier, elle pose, immobile.
La lumière est douce et enveloppante. Essayer de comprendre, d'appréhender.
Faire des dessins (...).
Vouloir tout traduire, table, tasse, personnage, environnement.
Se laisser prendre à l'étude d'un détail, à la lutte de l'ombre et de la lumière sur la tasse et les mains (...).
La main, la tasse, au-dessus une tache divisée en deux plages l'une d'ombre légère, l'autre de lumière sur laquelle se détachent les yeux, un regard. Le papier est griffé de hachures elles définissent des surfaces, des volumes dans l'ombre ou la lumière. Le crayon souligne par un trait plus appuyé le mouvement et la direction des formes, chemin pour l'œil. Les formes s'organisent dans la page...

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